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SAINT-MAUR et la Transparence


Dialogue avec la transparence

L’œuvre de SAINT-MAUR est équilibrée, monumentale, jamais massive.
                                        Ses sculptures sont légères, aériennes, le dessin respire.

Reflet de l’atelier depuis le plat-bord de la péniche Polybéton à Louveciennes
(la passerelle et les orties - un autre horizon : la berge !)
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Autour de l’œuvre, une présence, celle de SAINT-MAUR, qui anime les lieux.
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Pluton – (Polybéton/résine polyester…feuille)

Petite figure qui passe en courant (Polybéton bronze sur structure fil de fer/ grillage), ici noyée dans un étal de résine jade juste catalysée. Une brise, une feuille, en filigrane s’englue. L’ensemble se fige pour l’éternité.
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Ecritoire en Polybéton avec ses deux plateaux en résine (hauteur 2m)

Le grand écritoire se découpe sur le ciel avec ses deux rectangles de résine aux couleurs de la mer attendant les réflexions du passant. Ne manque que la feuille de papier japon pour recueillir les aphorismes du penseur debout.
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Dialogue d’amour – Polybéton jade ciré (piétement métal-35X50) Collection particulière

Ce petit panneau ajouré très stylisé et monumental évoque irrésistiblement la laque et les paravents chinois. Aucun hasard là dedans : SAINT-MAUR a passé six ans en Indochine et a dirigé une petite laquerie à Yen-Phu, dans les faubourgs d’Hanoï, entre 1941 et 1945.
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La Vénus – Polybéton bronze. (H35)

La femme respire, au-dedans, au dehors. C’est le vide utilisé et l’air ambiant, le ciel et les grands espaces de liberté traversent l’âme, le cœur et la matrice. Cette porosité à l’environnement est un échange équilibré, la sculpture un cœur qui bat. SAINT-MAUR propose une vénus éternelle avec un matériau moderne.
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Théorie des trois formes en volume – les trois éléments sont mobiles et tournants

Dans la rotonde, sur le pont arrière de la péniche, son dernier atelier amarré à Louveciennes, SAINT-MAUR a disposé cette petite sculpture mobile. Le grand rectangle vertical du milieu tourne sur lui-même comme un panneau de satellite. Les deux planètes de la sensualité (rondeur) et de l’énergie (triangulation), tournent sur elles-mêmes et révolutionnent autour du quadrilatère central. Derrière la baie en plexi constellée de gouttes de pluie, la Seine charrie ses eaux brouillonnes.
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Théorie colorée 1955 (vitrail résine polyester détouré au Polybéton -H50cm)

Le sigle manifeste de la trilogie de SAINT-MAUR. Petit personnage féminin à la tête rouge (rond sensible), au torse losange ultramarin (carré rassurant), aux jambes jaune zapon (triangle dynamique).
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 Ecriture d’espace 1957 (Polybéton -H50cm)

Le trait d’espace et d’eau, tracé au polyester sur le fil du fer, à même le vide, s’est catalysé, gardant sa forme pure.
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                                        Vénus annamite - circa 1950 - Polyester (35 cm)
SAINT-MAUR a coloré sa résine dans la masse, elle coule sirupeuse à l’intérieur du moule ciré. Le moule a été fabriqué par lui en plâtre renforcé. A la catalyse la matière pousse, prisonnière elle craquèle naturellement. Au démoulage c’est la surprise, ou des osselets ou une belle tête qu’il reste à polir patiemment dans l’eau.